Archive for the ‘Intérêt’ Category

SOUVENIRS…

Il y a maintenant deux ans je quittais pour le sud de la France et débutais une marche de 800 Km quittant St-Jean-Pied-de-Port pour me rendre à St-Jacques de Compostelle en Espagne. J’en avais fait un blogue intituler de Montréal à Compostelle.

carte_chemins_compostelle_big

[carte: espagnefacile.com]

Je ne m’attendais pas à être inspiré comme Paul de Tarse sur la route de Damas (St-Paul) et trouver solutions à mes interrogations existentielles.

Cette expérience en a été pour moi une de découverte, de dépassement et de belles rencontres.

La saison est commencée à Compostelle et j’aimerais souhaiter aux pèlerins qui débutent leur périple bonne chance, prenez votre temps, et surtout soyez vous même!

 2007-05_06 Compostelle3

Ultreia! 

 

tricheur!? NORMAL…

J’aime bien TED et leurs conférences en ligne.

Je suis tombé par hasard sur cette conférence qui est d’actualité relativement a l’éthique et les codes moraux des individus. Une question de coûts – bénéfices, d’intuitions?!

Bonne écoute!

 

FAIRE LE MÉNAGE!

Dernièrement, je fais face à un problème.

Je dois élaborer et planifier la mise en place de l’entrepôt que j’utiliserai dans un projet. Mon équipe doit faire des réceptions et la consolidation d’inventaires sans système de gestion en temps réel et beaucoup d’équipement proviennent de sources différentes. Il semble qu’aucune logique n’a été mise en place lors de l’expédition du matériel.

Je me suis rendu compte que mon équipe avait de la difficulté à démarrer et était découragé par la quantité de travail à faire :

  • Mise en place de l’entrepôt actuel,
  • réception partiel des commandes de matériel,
  • ajout d’items non standards,
  • manque d’effectifs.

Ces éléments sont tous des facteurs qui ont un effet sur le moral de mes troupes.

Je serai franc, j’aimerais faire pause et dire a mes clients… nous sommes fermé veuillez repasser plus tard… Malheureusement « The show must go on ».

C’est alors que j’ai pris un peu de temps pour regarder la problématique. J’ai posé quelques questions aux membres de l’équipe afin de voir s’ils avaient des idées de solutions… ils en avaient effectivement :

  • Embauche plus de monde
  • Demande aux fournisseurs d’envoyer que des commandes complètes
  • Etc.

Sachant que nous ne pouvions résoudre tout ça d’un coup. En regardant le problème le plus pressant : l’entrepôt, je leur ai proposé d’utiliser la méthode 5S. Leurs non verbal et leurs yeux de merlan frits m’ont fait réaliser qu’on ne parlait pas le même langage.

Alors voici ce que je leur ai présenté :

5 S : Méthode en 5 étapes

1- Seiri – Sort – Ordonner

2- Seiton – Stabilize – Ranger

3- Seiso – Shine – Dépoussiéré ou Découvrir des anomalies

4- Seiketsu – Standardize – Maintenir ou standardiser

5- Shitsuke – Sustain – Rigueur

 

photo: tpfeurope.com

1-Seiri

Cette étape consiste à ordonner ou éliminer ce qui n’est pas utile. Par exemple :

  • Boîte vide,
  • Pellicule plastique inutile
  • Palette vide,
  • Équipement désuet,
  • Équipement défectueux

Nous avons réussi à éliminer 10 palettes et mis au rebut l’équivalent d’un contenant de 30 litres de pellicule plastique et récupéré plus d’une vingtaine de boîtes vides. Pour ce qui est des équipements défectueux nous les avons mis de coté afin de voir avec les fournisseurs pour les faire réparer ou remplacer.

2- Seiton

Cette étape consiste à ranger ou à faire le ménage de ce qui est inutile.

Dans notre cas, il s’agit de consolider les équipements et leur donner une identité, temporaire, ou une location au sein de l’entrepôt.

S’assurer aussi que les numéros d’articles (SKU) sont tous définis dans le système.

Nous avons consolidé une vingtaine de palettes et ajouté une trentaine de numéros d’article au système actuel à un catalogue qui en contient au-delà de trois cents

3 – Seiso

La découverte d’anomalies, nous a permis d’identifier un item qui ne nous appartenait pas et qui devait être retourné au fournisseur.

4 – Seiketsu

La mise en évidence a été simple, nous avons regroupé les équipements par type de services et type de technologie.

Nous avons aussi élaboré des processus d’affaires permettant de suivre les différentes étapes

5- Shitsuke

Maintenant, il faudra mettre de la rigueur et poursuivre le bon travail.

Souhaitez-moi bonne chance!

À vous maintenant d’utiliser la méthode 5S! Ça fonctionne!

 

photo: http://www.lean.state.mn.us/

ma note sur le bulletin loblaw…

Une amie Facebook plaçait le lien de l’article de Cyberpresse “Loblaw dit au revoir à une centaine de petits producteurs québécois” sur son profil. (Merci à la blonde amie)

J’ai pris le temps de lire cet article dans la salle d’attente à l’hôpital… et je suis abasourdi par cette nouvelle qui selon moi arrive à un drôle de moment.

L’article, de Stéphanie Bérubé nous apprend que Loblaw a décidé d’éliminer 500 fournisseurs/producteurs, dont une centaine au Québec. On donne comme raison la performance de ces derniers.

Je ne peux commenter ces faits n’ayant pas vu les résultats de cette performance.

Ce que je peux affirmer par contre, c’est que cette décision fait partie des bonnes pratiques d’affaires enseignées dans les cours de gestion des opérations… Je donne donc un A pour le cours Gestion des Fournisseurs 101.

D’un autre côté, ils obtiennent la côte F pour les cours Flexibilité 201, Fraîcheur 303, Écologie 505 et enfin Besoin Client 202.

Je m’explique…

Flexibilité 201 :

Loblaw avait, grâce à ces fournisseurs-producteurs, (à performance discutable), accès à un produit local, frais et disponible près de leurs points de vente. Ces producteurs pouvaient compenser lors des ruptures de stock causées par le manque de ce même produit offert par un plus gros fournisseur. En plus, le client voit alors la volonté de Loblaw d’obtenir les produits localement.

Note : F – Rupture de stock = Client insatisfait; client va chez le compétiteur, qui fournit les sacs d’épicerie; manque d’ouverture envers la communauté locale.

Fraîcheur 303 :

L’article semble dire que ces producteurs livraient eux-mêmes la marchandise aux magasins sans passer par le centre de distribution. Ce qui veut dire que Loblaw ne payait pas les coûts de transport de l’entrepôt vers les magasins, et que les coûts de consolidation au centre de distribution étaient inexistants.

Cette décision de Loblaw impose des délais supplémentaires pour des produits qui ont une date limite de fraîcheur parfois très courte; on allonge le cycle « production –dollars ». La fraîcheur du produit est diminuée et le risque de pertes est augmenté. Comme le dit l’adage, le temps c’est de l’argent.

Note : F – Fraîcheur diminuée; coûts de transport et de gestion à la hausse; prix de vente potentiellement augmenté pour absorber ces coûts; potentiellement, l’action de T.L baisse; les actionnaires sont insatisfaits de la performance, etc.

Écologie 505

L’annonce de cette décision ne pouvait arriver plus mal dans le contexte actuel. On voit qu’il y a un manque flagrant du côté communications chez Loblaw.

Loblaw vient de décider de faire payer les clients pour leurs sacs d’épicerie en disant que c’est une décision écologique. J’applaudis cette initiative mais soyons francs cette décision est selon moi aussi et surtout une décision économique.

Voici une analyse rapide et non scientifique qui en dit long…

Supposons que nous sommes 1 millions de personnes par an à acheter chez Loblaw et que nous prenons 2 sacs chacun pour notre épicerie, on utilise donc un total de 2 millions de sacs, à 0,05 $ chacun, on sauve 100 000 $ par an. 

Pas mal comme économie dans un domaine où la marge de profit est mince.

Je sais mon calcul n’est pas écolo, par contre il est bien réel et démontre qu’être écolo, c’est payant…

Pour vous mes amis écolo, avez-vous pensé à la quantité de gaz à effet de serre que Loblaw impose ? L’impact du transport entre le champ, le centre de distribution et le supermarché vient d’être augmenté considérablement. Est-ce que l’initiative des sacs couvre cette réalité? Sincèrement, je ne crois pas.

Enfin le gaspillage de denrées causera un problème de rebuts qui devront être gérés et payés par quelqu’un… Qui ? Vous et moi !

Pour toutes ces raisons, je donne un F

Besoin Clients 202 :

Lorsque la porte parole de Loblaw, Josée Bédard, dit dans l’article

«Nos tablettes ne sont pas élastiques et nous voulons faire de la place pour de nouveaux produits innovateurs»,

«Nos tablettes ne sont pas élastiques et nous voulons faire de la place pour de nouveaux produits innovateurs»,

Comme client, je ne comprends pas : Que voulez-vous mettre à la place des fraises ?

Des produits innovateurs ? Comme quoi ? Des litchis du Lichtenstein ?

Je ne sais pas pour vous, mais moi je veux des produits frais, je ne veux pas payer 5 $ mon casseau de fraises pourries… C’est ça le besoin du client !

En plus, avec toute la mode BIO, voilà une bonne occasion de démarrer la mode « achète de ton voisin l’agriculteur, c’est écolo et c’est bon. »

Je sais, je suis sévère. Est-ce que les autres épiciers sont mieux ? Je ne sais pas. Ce que je sais, c’est que Loblaw vient d’éliminer des fournisseurs pour augmenter son pouvoir de négociation avec certains  (réduction de prix sur volume, etc), par contre, de l’autre coté, ils augmentent leurs coûts de transport, réduisent la fraîcheur, ce qui risque de faire augmenter le prix de certains produits et diminuer la satisfaction de la clientèle.

L’avenir nous le dira.

Ce qui est certain, c’est que de mon coté j’irai plus souvent au marché ou directement chez le cultivateur.

 

les “Lacheux”

Vous avez déjà fait face a des lacheux (ou slackers)?

Ça m’est arrivé plus souvent qu’à mon tour, comme consultant,  de me retrouver avec une équipe de travail peu performante qui était souvent considéré comme les individus  “non-performants” dans leur département respectif.

Ce petit vidéo de Leila Bulling-Towne est intéressant et donne des trucs que j’utilise pour m’assurer que ces ressources sont toujours en ligne avec le but de notre projet.

Ce que j’ajouterais si vous le pouvez comme truc, c’est de jouer franc jeu avec la ressource et de lui dire que vos attentes sont élevées. J’utilise dans certain cas un “contrat” ou une entente entre nous afin que nous partions tous les deux sur la même base et que les buts à atteindre sont clairs entre nous et ne laisse pas de place a l’interprétation ou la confusion.

Voilà une approche pour gérer ce qui peut sembler être des lacheux!

Des idées à partager?

De Retour du monde merveilleux de Disney…

Cher lecteurs,

Vous vous demandiez surement Oukilé l’ingénieur?

Eh bien je suis parti voir Mickey et ses ami(e)s et Dieu sait qu’il en a!!

Nous étions a Disneyland en Californie. Je peux affirmer que j’ai eu beaucoup de plaisir à voir les yeux ma fille s’illuminer devant ses personnages favoris. Nous avons eu droits aux princesses, aux mascottes et évidemment aux tours de manèges.

Je dois l’admettre, comme adulte j’en ai eu aussi plein les yeux et j’avais moi aussi un cœur d’enfant.

J’ai eu à certains moment une déformation professionnel. J’ai observé le fonctionnement  des manèges, le  temps et la gestion des files d’attente, la chaîne d’approvisionnement, le nombre de visiteurs versus la quantité d’employé à déployer durant la journée. Tout semble fonctionner au quart de tour.

Je me suis donc mis a fouiller un peu pour obtenir certaines statistiques sur Disney et Disneyland. J’ai trouvé ce site intéressant qui parle des files d’attentes et de la gestion des attentes des usagers.   Ce qui me touche vraiment est relativement à la gestion des opérations. Sur le site de Disney j’ai trouvé l’information suivante

Revenus en 2008

  • Parcs et Resort:                11,5 Milliards
  • Produits Consommateur:   2,4 Milliards

Disneyland: 510 acres

Walt Disney World Resort: 25 000 acre

 

Disney semble en 2008 être une affaire de 37,8 milliards dont 11,5 milliards proviennent des parcs d’attractions que sont Walt Disney World, Disneyland, Euro Disney, Tokyo Disney, etc.

Je n’ai malheureusement pas trouver de données récentes, sur la portion gestion des opérations. Celle que j’ai date d’une présentation d’avril 2002, mais je crois qu’on peut quand même voir l’ampleur des défis auxquelles font face les experts en gestion des opérations de Disney.

Selon toujours cette présentation Walt Disney World et Disneyland compte a eu seul plus de 18% des coût de chargement et de transport. Ils font face à des défis particulier dans la gestion même des sites a l’intérieur des parcs.

Par exemple, je n’ai pas vu une boutique sur le site qui avait exactement les mêmes items. Dans la section des princesses on y retrouvait toutes les robes possibles des princesses, d’Ariel, a Belle en passant par Cendrillon, ce n’est pas tout il y avait aussi les perruques et les souliers. À Aventurland,  on ne retrouve pas les robes, on y retrouve des chapeaux de Pirates, et autres articles du genre épées et fantômes de la maison hantée.

Il faut donc que les particularités soit respecté et que le support logistique y soit adéquat. Ce que je comprends c’est qu’ils ont su développer des entrepôts sur les sites et s’assurer de fournisseur locaux réduisant ainsi les délais et certains coûts.

Ce que je présente ici c’est que la portion Parc et Attractions, je n’ai pas parler des Disney Store et autres franchises que possède Disney!!

En lisant, cette présentation, je dois avouer que je salive à l’idée de voir à l’œuvre cette chaîne… ce serait pour moi tout un tour de manège…

Je vais donc me mettre en ligne, pour prendre mon tour et je vais trouver un FastPass pour y entrer plus rapidement!

«Pour réaliser une chose vraiment extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez d’un trait jusqu’au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager.»  – Walt Disney

2009-04-5

Je tire la langue…

En ce 1er avril j’ai décidé de faire un article léger… la langue

On utilise aussi la qualifier

  • langue de bois
  • langue de vipères
  • langue lui a fourché
  • langues se délient
  • Méchante langues
  • etc…

On l’utilise aussi pour déterminer un langage, langue française, langue anglaise, etc.

Il y a aussi l’utilisation physique de la langue.

J’ai lu quelque part que les tibétains tire la langue pour dire bonjour et montrer qu’ils ne sont pas possédé par des démons. S’ils sont possédés leur langue devrait être d’une autre couleur que rosée.

On l’utilise aussi pour montrer notre affection (French Kiss), ou notre dégout!

Ce muscle nous permet de faire des expériences gustatives qui nous rendra heureux en nous donnant des frissons de plaisirs ou de dédains.

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En observant ma fille ce week-end je me suis rendu compte qu’elle sortait la langue lorsqu’elle glissait ou qu’elle devait accomplir une tâche physique importante, comme grimper dans une toile d’araignée ou pédaler sur son vélo.  J’ai voulu en savoir un peu plus. 

Il semble que la langue nous aide dans notre processus de concentration. Il est un outil dissuasif dans le langage non-verbal. En effet, selon Jay Ingram auteur de Science of every day life, il semble que la langue lorsque sortie entre nos lèvres envoie un message clairs autour de nous!

ATTENTION,  JE NE VEUX PAS ÊTRE DÉRANGÉ.

En plus, ce réflexe a un effet sur de “blocage”  lorsque nous effectuons une activité physique et sensorielle en même temps. En sortant la langue entre les lèvres il semble qu’on équilibre le signal au cerveau en bloquant tout autres stimuli. En d’autres mots, notre cerveau ne veut pas traiter plus d’informations que ce qu’on fait actuellement.

La langue devient donc un anti multi-tasking…

Et vous sortez-vous votre langue pour envoyer vos messages?

Mon précieux… Ou la relation difficile avec l’argent

 

 

Je viens de lire un article sur le site du New Scientist  intitulé Why money messes with your mind.

À la lecture de ce dernier je ne pouvais m’empêcher de penser à Smeagol ou Gollum dans le Seigneur des Anneaux, Rémi dans les Invincibles ou pour sortir de la fiction à Bernard Maddoff, ou certains dirigeants d’Enron, ou de Nortel.  Ils ont tous de drôles de relations avec l’argent.

Dans cet article, le New Scientist nous présente des études qui démontre que le simple fait de parler, de penser  aux mots reliés à l’argent nous fait devenir une autre personne.

Il semble que juste d’y penser on devient plus autonomes et moins enclins à aider les autres. De seulement manipuler des billets on observe une modification de comportement. Les gens ressentent moins le rejet social. En plus, l’argent semble même réduire la douleur physique.

Un nouveau Messie quoi?

Pourtant la définition du mot argent est très terre à terre

L’argent ou argent métal est un élément chimique de symbole Ag — du latin Argentum — et de numéro atomique 47

Euh non ce n’est pas ça!

Essayons monnaie, selon Wikipedia

La monnaie est un instrument de paiement spécialisé accepté de façon générale par les membres d’une communauté en règlement d’un achat, d’une prestation ou d’une dette. Elle a trois fonctions principales :

  • la fonction d’intermédiaire dans les échanges,
  • la fonction d’expression des valeurs et d’unité pour le calcul économique et la comptabilité,
  • la fonction de réserve de valeur.

Simple, non?

Non, selon les études cités dans cet article démontre que l’argent vient touché une ancienne partie de notre cerveau. Cette dernière fait prendre des décisions parfois irrationnelles.

En effet la relation face à l’argent d’un individu à l’autre est différentes. Certains l’accumule, d’autre la dépense, certains la vénère, et d’autre l’utilise pour élever leur statut social.

Enfin pour ceux qui pense que la crise économique éliminera la surconsommation ou amènera les gens à faire de la simplicité volontaire détrompez vous. L’argent a été, est et sera toujours utilisé comme symbole de statut social.

Et vous comment est votre relation avec l’argent?

 

 

Je vous invite à lire l’article

Pensez-y…

Je viens de retomber sur un exercice qui a été fait lors  2008 APICS International Conference & Expo World Café.  On commençait à entendre des échos de la crise économique et de ses impacts sur notre économie.

Lorsqu’on regarde ce vidéo j’ai l’impression que la crise aura peut-être un effet catalyseur sur les faits qui y sont présentés. Inquiétant? peut-être.

Je ne détiens pas la vérité et je suis loin de me prétendre spécialiste en économie ou en géopolitique. Par contre, je me lance avec mon opinion de la situation.

La présentation débute en posant la question

Reconnaîtrez vous le monde de demain?

En septembre 2008,  les 10 économies les plus importantes , selon APICS et lIMF, étaient les suivantes:

  1. États-Unis
  2. Japon
  3. Allemagne
  4. Chine
  5. Royaume-Unie
  6. France
  7. Italie
  8. Espagne
  9. Canada
  10. Brésil

On y mentionne que d’ici 2025 la Chine pourrait se retrouver en première position et que les manufacturiers américain auront perdu près de 10% de leur part de marché global. Le Brésil pourrait se retrouver deuxième ou troisième d’ici 2036. Enfin que les pays émergents compteront pour 50% de l’économie totale d’ici 2025.

Un fait intéressant selon moi est la statistique relativement au pourcentage des manufacturiers sondés qui indique que 80% d’entre eux ont de la difficulté à trouver de la main-d’œuvre qualifiée. On y fait alors un lien de cause à effet en disant que l’impartition continuera.

Je suis partiellement d’accord avec cette affirmation,  mais parlons-nous d’impartition lorsque la compagnie qui fait le travail est détenue en grande partie par la compagnie qui fait affaire avec elle? Je crois que nous parlons ici de mondialisation des ressources. Par extension une mondialisation de la chaîne d’approvisionnement de ces entreprises, que de boulot pour quelqu’un comme moi! 

Je suis d’accord avec  APICS, que la flexibilité de la chaîne d’approvisionnement deviendra une stratégie clé afin d’améliorer la qualité des produits et l’expérience client. Pour y arriver dans un contexte mondial il faudra que les pays et leur stratégie économique  évitent le protectionnisme qui aura pour effet, selon moi, de poursuivre cette crise à plus ou moins long terme et on aurait alors sur les bras une crise de ressources pour redémarrer cette économie.

Quels sont les solutions?

Encore une fois, je le répète, je n’ai pas la vérité ou la solution miracle, mais voici ce que je pense en quelques points:

  • Ouverture: Il faut s’ouvrir, s’ouvrir au monde… le comprendre
  • Compréhension: Comprendre les risques de la mondialisation sur mes opérations… par exemple quand la Chine éternue, quel sera l’effet sur le prix de production de mon jambon (une hyperbole, vous l’aurez constaté)
  • Éducation: Éduquer les gens au fait que la terre se  rapetisse par les technologies. L’Union Européenne en est un bon exemple. Ils ont réussi par l’éducation à unir leurs destinés alors que voilà moins de 100 ans ces pays étaient en guerre.
  • Équité: Reconnaître la valeur des gens, peu importe le sexe, l’origine, la religion. Nous avons tous  des talents et notre culture devient une force pour  permettre au monde d’avancer.

Enfin crise ou pas les faits demeurent. Les entreprises devront s’adapter. Selon moi, l’innovation est l’élément essentiel pour le développement et la croissance des entreprises et de l’économie mondiale. La chaîne d’approvisionnement deviendra un élément encore plus critique dans les prochains mois pour ces entreprises.

Chers collègues sortez  de l’ombre car comme le dit Jean Monnet:

Les hommes n’acceptent le changement que dans la nécessité et ils ne voient la nécessité que dans la crise.

Votre expertise est aujourd’hui nécessaire!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo: Musée Rodin

HOUSTON, We’ve got a problem… (la suite)

Hanté par ma montée de lait d’hier, j’ai cherché à voir si j’étais le seul à ressentir ce genre de sentiment face à cet hypocrisie que nous avons d’éviter le mot qui débute par P. De se mentir collectivement face a une situation problématique.

Je suis tombé sur cette conférence de  Tony Robbins, un homme que j’admire pour son approche de programmation neuro linguistique (PNL) et aussi pour son charisme lors de ses discours. Il a la capacité de galvaniser une salle c’est impressionnant.

En écoutant le vidéo ( inspirant plus que motivant ) il dit une chose qui a fait “tilt” dans mon petit cerveau.

Traduction/interprétation de mon cru…

 

…Un des besoins des hommes est la certitude qu’ils sont en contrôle, qu’ils savent faire face aux situations,…

… un autre de nos besoins est l’incertitude, de pouvoir garder notre intérêt et évoluer…

Comme vous l’avez vue dans mon billet précédent, par définition un problème est une situation complexe,  une incertitude. C’est donc quelques choses qui devrait nous permettre d’évoluer et d’avancer.  Un événement qui est hors de notre contrôle, et que l’on voudrait bien  reprendre le contrôle. Une opportunité… Ô mon dieu!!!Révélation ultime! (On remarque ici l’hyperbole… la figure de style, pas la figure géométrique)

Ce qui me fascine dans tout ça c’est le lavage de cerveau qu’on fait subir dans les milieux corporatifs et dans certains ouvrages de croissances personnelle. On fait croire que le mot opportunité égale le mot  problème et vice-versa que ces deux mots sont  interchangeables.

Pour l’avoir observé, on retrouve des gens qui dans leur tête associe le mot opportunité à problème. Chez ces gens , devant une superbe opportunité, ils  ne prendront pas les actions pour en bénéficier  car ils ne veulent pas faire face à ce qu’ils croient être un problème. 

Selon moi, dès le moment ou on fait face à un problème, il  force à réfléchir, seul ou collectivement. Lorsqu’on affirme dès le départ que le problème était opportun on fait preuve d’aveuglement individuel ou collectif. 

L’étape d’assimilation de problème, de “digestion” des faits est importante. Cette étape pourra déboucher sur plusieurs opportunités de résolution du dit problème.

Pour les matheux la formule est simple:

Assimilation du Problème + Analyse des faits = Opportunités Multiple

Enfin la morale est:

Un problème et son analyse résulteront en plusieurs opportunités de résolution!

 

C.Q.F.D

 

Si vous avez un peu de temps, écoutez le… il a  l’audace de tirer la pipe à Al Gore sur sa défaite aux présidentielles…

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