Archive for the ‘Créativité’ Category

Gestion de projet vs. Lean Six Sigma … complémentaires?! (2ieme partie)

Comme présenté dans la première partie, je crois qu’un des éléments distinctifs de l’approche LEAN vs. une approche de projet traditionnelle réside dans ce qui guident les dirigeants qui ont  choisis le LEAN à regarder leurs processus en fonction du client, plus précisément si les processus ajoutent une valeur pour le client.

Les rôles et responsabilités

Ceci étant dit, un autre élément, qui selon moi, distingue les deux approches sont la définition des rôles et responsabilités dans les deux approches. Read the rest of this entry »

Gestion de projet vs. Lean Six Sigma … complémentaires?! (1ere partie)

Depuis quelques mois, je me fais questionner sur l’approche Lean Six Sigma versus l’approche de gestion de projet traditionnel.

Sincèrement, je n’ai pas de réponse précise à offrir. Les approches peuvent être complémentaires et elle offrent dépendant des phases des avantages et des inconvénients.

Selon moi la décision dépend des facteurs tels que:

  • le type d’initiatives,
  • l’ampleur des initiatives,
  • le déclencheur de l’initiative.

L’élément clé, nécessaire dans les deux approches est selon moi que le champion ou le gestionnaire de projet doit comprendre l’objectif à atteindre que ce soit d’une stratégie d’entreprise, de l’introduction de nouveau produit, du développement et/ou de la mise en place d’outils de gestion, ou l’élaboration de nouvelles façons de faire. Il faut que l’alignement, la vision soit claire et précise afin que cette initiative puisse atteindre l’objectif visé.

Dans les deux approches on retrouve les mêmes raisons d’échecs de projet:

How leaders kill meaning at work ou comment les dirigeants démotivent le sens du travail de leurs employés

Me re voilà donc pour vous présenter un article que j’ai lu avec intérêt, cet article a été écrit par Teresa Amabile et Steven Kramer. Le titre de cet article est “How leaders kill meaning at work” (cliquez ici) . Ils ont fait des sondages qualitatifs auprès de 669 gestionnaires provenant de différents horizon. Dans cet article ils nous présentent les 4 pièges recensés.

  1. Piège de la Médiocrité
    Votre entreprise présente une vision, des strategies qui semblent gagantes… la rėalité est tout autres…quand comme le veut l’expression, les bottines ne suivent pas les babines. Les auteurs donnent l’exemple d’une entreprise qui présente qu’elle innove, quand en realité elle ne fait que chercher à faire des économies. Cette situation a eu pour effet de demotiver les employés, qui a eu un effet desastreux pour cette entreprise
  2. “Déficit d’attention” stratégique
    ce deuxième piège est lié que malgré que tout les signals sont présents les gestionnaires de l’entreprise décide de ne pas prendre le temps d’évaluer les résultats et bénéfices des actions entreprise.
  3. “Keystone Kops” Corporatif (policiers des films muet)
    Comme ces policiers de film muet, il semble n’y avoir aucune coordination ou logique dans les décisions prises par les dirigeants. Malgré un semblant de coordination on oublie les tâches essentiels de gestion et paramètres de succès de l’entreprise, comme les achats, operations, etc.
  4. Objectifs audacieux illégitimes (Big, hairy audacious goals)
    Good to Great, Jim Collins dans sont best seller parle du BHAG, des objectifs ambitieux qui porteront l’entreprise a un autre niveau… Oui, par contre ces objectifs doivent demeurer réaliste dans le cadre de l’entreprise. Les auteurs parlent encore une fois d’entreprises dont les dirigeants mettent en place des objectifs qui sont déconnectés de la réalité de l’entreprise. Ces objectifs ont pour effet encore une fois la perte d’engagement des employés.

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Retour sur Disney

Je suis tombe sur cet article intéressant sur Disney. Je vous parlais que cette compagnie m’impressionnait dans cet article
Intéressant de voir que malgré le succès ils continuent a vouloir satisfaire le client!
Bravo!

Disney Tackles Major Theme Parks Problems : Lines

Écologie et chaînes d’approvisionnement… le dilemme!

Cette semaine avait lieu le congrès mondial sur l’énergie à Montréal. Cet événement a presque passé inaperçu dans les médias tellement que le focus était sur les stylos de M.Bellemare dans le cadre de la commission Bastarache.

Le président du conseil mondial de l’énergie, M.Pierre Gadonneix a dit dans son discours de clôture en disant ceci:

…La croissance durable n’est plus une option. C’est une nécessité. L’objectif est clair. Le défi pour nous tous, c’est de définir le meilleur chemin pour l’atteindre. Et je suis convaincu que pour y parvenir, il faudra plus que jamais favoriser la coopération et le dialogue entre toutes les parties-prenantes du secteur…

Je suis d’accord avec lui et selon moi des choix dans le type d’énergie utilisé pour fabriquer les produits devra être pris en ligne de compte afin de développer une croissance durable.

Je me trompe peut-être, personnellement, je crois que les spécialistes en logistiques, transports et en gestion de la chaîne d’approvisionnement doivent réfléchir lors du choix de faire l’impartition de certains produits dans les pays émergeants du BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine).

Une question se pose, alors, parlons nous vraiment d’écologie ou d’économie?

De mon point de vue, il semble clairs que l’écologie devient un bel emballage pour des décisions économique et vice-versa. Un baril de pétrole qui aujourd’hui se transige entre 75$ et 85$ depuis quelques mois, peut s’avérer un élément important dans le coût de revient d’un produit fabriqué à l’extérieur.

Selon un document de McKinsey & Company le transport de matières consomme près de 15 millions de baril de pétrole par jour, près du cinquième de la production mondiale, à 50$ le baril on parle donc d’un coût de consommation de pétrole globale de près de 750 millions de dollars par jour. Imaginez, si on réduisait cette consommation de 10% par jour… les résultats pour notre société pourraient être les suivants: (j’idéalise)

  • Selon le World Food Program ça ne prend que 0.25$/jour  pour nourrir les gens dans le besoin. Si je ne me trompe pas, 75 millions$/jour donnerait grosso modo 300 millions de repas…
  • Si on allouait l’argent d’une année de réduction d’une année pour des recherches comme le cancer on parle d’un montant de près de 28 milliards!
  • vous voyez l’idée…mettez une cause, et vous aurez les millions…

Bon fini de rêver!

J’en conviens, c’est utopique de penser que nous (Entreprises, gouvernement, individus) ferions le don de ces millions pour améliorer notre sort comme société. Par contre, en tant qu’individu, je crois qu’il faut se questionner et remettre dans le contexte notre utilisation de l’énergie, comme le pétrole et voir les moyens de réduire cette consommation, soient en revoyant les stratégies de fabrication,  d’impartition, les modes de transport utilisé ainsi que la  taille et le poids des produits fabriqués.

Dans la présentation interactive de McKinsey présenter ci-après on donnent des exemples de réduction et d’approche pour réduire cette consommation.

Enfin, Écolgiste, Économiste, Philosophe, monsieur et madame tout le monde,  est-ce qu’il est pertinent de  de se demander la question suivante…

l’écologie amène des économies? ou des besoin d’économies nous force à  l’écologie?

Qu’en pensez-vous?

Inspirations du moment

/…Steve Jobs: How to live before you die

Regardez ce petit clip… Il est inspirant!

Rasé de frais… a peu de frais?! ou Gillette et un cycle de vie?!

Rasoir_et_blaireau_en_bois_de_roseCes dernières semaines, Gillette (une compagnie de Proctor & Gamble) fait la promotion de son rasoir Gillette Fusion en le comparant à ses rasoirs jetables. On voit deux hommes en train de se raser, l’un avec le Fusion (M.Fusion)  et l’autre avec un jetable (M.Jetable), pendant 3 semaines… On voit que M.Jetable change son rasoir plusieurs fois, tandis que M.Fusion lui, ne le change pas, quel concept… (je me demande parfois si on vend des rasoirs ou des 6 packs)

M.Consommateur, (moi, au pseudo 6 packs) se dit me semble qu’il y a quelque chose ici… est-ce que je fais vraiment une bonne affaire?

Je me suis donc rendu sur le site de London Drugs et j’ai fait une petite analyse…

  • Le prix de 10 rasoirs jetable de modèle Gilette Custom Plus Pivot razor varie entre 8.99$ et 10.00$ ses principales caractéristique: lame double, avec  bande lubrifiante. Grosso modo, 1$ la lame…
  • Le prix de 3 rasoirs Gillette Mach3 jetable varie entre 6.99$ et 8.00$- donc 2.70$/lame
  • le Gillette Fusion lui coûte entre 10,99$ et 16$ pour avoir 4 lames et le manche. Grosso modo 4$/lame
  • le prix des lames ensuite est de 30$ pour 8 lames…il m’en coûte donc 3.75$/lame 

Supposons que la durée de vie de mes 10 rasoirs jetable est de 2 semaines…je me rase donc 14 fois avec 1 rasoir, ce qui signifie que le coût par rasage est de 7 cents.

Si j’utilise le Mach3 le coût par rasage est de 19 cents.

Par contre, si j’utilise mon Fusion pour la même durée alors mon coût par rasage passe à 29 cents. Par contre, si je l’utilise pendant 3 semaines, comme il l’annonce,  alors mon coût par rasage revient à 19 cents.

Intéressant!  Positionner le produit pour qu’il soit attrayant au même prix que l’autre…

Je ne fais pas vraiment une bonne affaire quand je compare que le coût entre le Mach3 jetable et le Fusion.

Par contre, le Fusion a les avantageuses caractéristiques suivantes:

  • le Fusion te parle… il a une petite bande blanche qui dit quand tu devrais  changer ta lame…
  • le manche du Fusion est recyclable
  • chaque lame a 5 lamelles comparativement à 3 pour le Mach 3 (ca arrache moins les poils)

Une question me trotte en tête.

Est-ce que Gillette est en train de terminer le cycle de vie de ses rasoirs jetables?

Cette pub serait une belle façon de le faire en douce.

On amène les consommateurs vers un produit alternatifs, qui selon mon “analyse maison” a le même coûts par rasage.

Enfin, personnellement j’utilise le Fusion. images

Je l’ai acheté en Espagne, lors de mon voyage à Compostelle. J’étais tanné d’utiliser des rasoirs jetable qui m’arrachait les poils. De plus, les jetables prenait plus de place et de poids dans mon sac à dos que le Fusion et ses 5 lames. Et si on considère que j’ai pris 5 semaines pour le voyage et que je l’ai acheté après 2 semaines, selon Gillette je n’ai utilisé qu’une seule lame.

En tant que consommateur qui ne considère pas que les coûts j’opte pour le Fusion…sinon je reste avec mon jetable.

Comme le dit l’adage, tout les goûts sont dans la nature.

Sur ce je vais me raser!

L’analyse:

 

Rasoir

PSST!! PSST!! C’EST MOI! JE TE PARLE…

Hello! Monsieur! Monsieur! C’est moi la colonne B3 de ton chiffrier Excel!

Houhou! Hé ho! Regarde bien je te parle…

Combien de fois êtes vous face à des données et vous ne savez pas  quoi en faire ou par ou commencer pour les analyser?

Le pire c’est qu’après une heure à trifouiller dedans  vous vous dites bon sens! C’est moi qui ai fait cette analyse là, j’ai fait moi-même la cueillette! Je devrais être capable de comprendre! Ouais…

J’ai participé l’automne dernier à une étude avec une étudiante en ostéopathie, elle a pris mes mesures, fait faire des tests à l’effort, évaluer mon état physique après chaque tests. Elle en a recueillies des données… sur moi et sur une trentaine d’autres cobayes. On a discuté, lors de nos rencontres, de ce qu’elle tenterait de découvrir par son étude. Je lui ai proposé mon aide si jamais elle avait des questions. numbers

Voilà quelque semaines, l’étudiante m’a écrit et m’a demandé conseil, elle ne savait pas ou donner de la tête et ses données lui donnaient mal à la tête.

J’ai donc sorti mon manuel Excel for dummies et je l’ai rencontré pour essayer de comprendre ou elle en était.

Elle avait rencontré un statisticien de l’université et lui avait demandé d’analyser ses chiffres selon ses hypothèses de bases.  Ce dernier à fait une analyse, qui finalement parlait très peu.

J’ai tripatouillé ses données et lui ai posé quelques questions pour me rendre compte qu’elle avait perdu l’essence de son étude. C’est alors que je lui ai demandé:

Tes chiffres veulent démontrer quoi?

Que l’ostéopathie évite les douleurs musculaires?

Sa réponse était positive, par contre ses données étaient complexes et il était difficile d’en faire ressortir l’information recherchée.

Ce que j’ai appris et que je retiens dans les projets d’améliorations est une chose qui selon moi est essentiels:

Les données sont les clés pour obtenir l’information qui deviendra par la suite une source de connaissances.

C’est ce que je lui ai répété en lui expliquant que les données de son étude cachent une histoire, l’histoire de son étude, ce qu’elle a fait. Nous étions trente cobayes de sexe, de taille, de poids et de niveau athlétique différent qui avons répondu a des sondages, fait de vélo stationnaire et descendu et monté des escaliers pendant trente minutes, il est évident pour elle, qu’elle aurait trente histoires…

Et c’est là qu’elle bloquait, que son statisticien ne pouvait l’amené plus loin.

Ce que je lui ai fait comprendre, c’est que chaque individu à son histoire à lui dans ses données, commençons par comparer ses données à lui avant de le comparer aux autres individus de l’étude et ensuite allons plus loin. Comparons les tests 2 avec le 1, etc.

Je lui ai suggéré qu’en plus de ses hypothèses principales de regarder des hypothèses ou des éléments plus simples qui peuvent expliquer ou faire parler certains résultats. En d’autres mots, élaborer l’histoire de ces données via des analyses simples.

Et bien devinez quoi! J’ai reçu un courriel aujourd’hui me disant que mon idée d’histoire l’a aidée à voir clair dans ses données et du même coup a aidé le statisticien à faire une analyse plus approfondies des données.

Ce que j’en retiens l’idée de faire parler les chiffres consiste d’abord à comprendre les données avant d’essayer de comprendre les résultats… ne sautons pas d’étape, ainsi on évite les heures de tripatouillage.

Bonne chance dans vos analyses. 

CRÉATIVITÉ à L’état pur…

Pranav Mistry et le 6ieme Sens…

cliquez le lien… ce gars est vraiment un inventeur de génie.

http://www.ted.com/talks/pranav_mistry_the_thrilling_potential_of_sixthsense_technology.html

Bravo

ACTE DE FOI

God2-Sistine_Chapel

Je sais, j’ai été négligeant. Je n’ai pas écrit depuis longtemps. Les sujets ont été nombreux:

  • achat du Canadiens par les Molson et Bell.
  • le retour de Tim Horton au Canada
  • la St-Jean Baptiste vécue sur la côte ouest
  • l’ouverture de l’entrepôt…

Des sujets tellement palpitant que tout a été dit…

Je m’excuse donc de ne pas avoir été présent ces dernières semaines…

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Ma chronique d’aujourd’hui porte sur l’Acte de foi. Je ne parle pas de la prière de l’Église Catholique. C’est un ami avec qui j’ai fait de la randonnée ce lundi qui m’a fait réfléchir à ce sujet…

Je parle du phénomène par lequel on fait confiance sans trop savoir pourquoi. Que tout est fondamentalement honnête.

Je m’explique.

Un pont, un viaduc: vous ne vous questionnez pas à savoir s’il est solide ou s’il vous tomberas dessus.

Un médecin: vous ne le soupçonnez pas d’avoir consommé de la drogue avant votre chirurgie.

L’employé de restaurant: vous vous dites qu’il s’est bien lavé les mains avant de vous servir votre café.

Vous comprenez le principe?

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Je reviens donc à la randonnée. Nous somme quatre copains de travail qui désirent monter le Ground. 

Un d’entre eux, homme fin quarantaine, qui aime beaucoup Vancouver. Décide, comme beaucoup de gens, d’essayer la montée du Grouse Grind.   C’est parti!

Il débute l’ascension 10 minutes avant nous, confiant qu’il est en mesure de faire la randonnée. (10 minutes parce que j’étais un peu en retard)

Sa perception de la randonnée provient de commentaires de gens disant que c’est difficile ou  disant qu’il ne réussirait pas.

Je débute ma randonnée et le rattrape une quinzaine de minutes plus tard… il est là assis sur une souche et attends. Il dit:

Je ne peux pas… I’m done! je redescends

Je ne serai jamais capable!

C’est à ce moment là que son acte de foi envers lui-même a pris le bord.

  • Il n’était pas réaliste de s’attaquer à cette randonnée?
  • sa condition physique l’en empêchait?

des pensées qui lui ont surement traversé l’esprit et je reste poli.

J’ai laissé les deux autres copains poursuivre leur chemin et je suis resté avec lui.

Je lui ai demandé quel était son but?

Il voulait monter le Grouse, vivant!… j’ai dit OK! let’s do it together!

Ses yeux sont devenus comme des billes… Il pouvait dire non et redescendre et attendre 1 heure dans la voiture ou marcher devant moi et prendre un peu plus d’une heure à son rythme. Il a décider qu’il pouvait le faire.

Mon acte de foi envers ses capacités devenait la sienne, s’il avait dit non je retourne, j’aurais été déçu. Il est capable de mettre un pied devant l’autre et de recommencer pour les 900 m restant.

Il a réussi en 1h45 minutes. J’ai attendu. Je l’ai encouragé. Il l’a fait à son rythme.

Il était heureux et fiers et je l’étais aussi pour lui!

Son acte de foi a été récompensé et la mienne envers lui aussi!

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Ce qui me frappe dans toute cette réflexion est lorsqu’on se retrouve face a quelqu’un ou quelques choses qui s’écrase ou qui semble malhonnête on dit qu’il est de mauvaise foi et on est déçu.

Coïncidence? je ne crois pas.

Enfin, je ne deviendrai pas paranoïaque pour autant. L’acte de foi, nous réserve de bonnes et de mauvaises surprises.

C’est la vie! Alléluia!

P.S: Bonne fête Canada!

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