Archive for May, 2009
Randonnée D’HIVERTISSANTE…
Après une semaine éreintante, j’ai paressé et je me suis levé vers 10h.
L’heure avance, en ce 30 Mai, il fait 27 degrés à North Vancouver. Le soleil brille, c’est une journée fabuleuse pour faire de la randonnée.
Il me fallait trouver un lieu près de la maison pour ne pas perdre trop de temps pour m’y rendre. J’opte pour le Mont Seymour, la montagne derrière la maison.
Voici ce qui m’y attendait…
de la neige au bas, un bon 5 centimètres…
J’hésite… je me passe la réflexion suivante:
c’est une randonnée en raquettes pas en bottes…
Je commence tranquillement et me dit que c’est de la folie de monter là-haut. Surtout que je ne connais pas beaucoup la montagne et les conditions actuelles.
Finalement, je croise un randonneur qui en redescend. Il me rassure en me disant que c’est superbe. Il y a de la neige, par contre elle n’est pas un obstacle majeur.
Je débute mon ascension vers le sommet, je trouve ça un peu surréaliste… 12 cm de neige par endroit, 23 degrés au départ de la randonnée, je ne porte qu’un t-shirt et un short.
Au sommet d’une pente, j’aperçois ce skieur qui en profite…
Lors de ma montée, je croise planchistes, randonneurs à pieds et en raquettes, tous me confirment que la journée est superbe et que je peux faire l’approche du sommet par sa face. Intéressant, j’ai bien hâte de voir ça.
Sur la photo ci-haut nous ne parlons pas de 12 cm mais près de 2 à 3 mètres de neige et ce jusqu’au sommet. Vous ne me croyez pas… regardez ces arbres, ils sont ensevelis sous la neige… je marche parmi les sommets de ces conifères.
La neige est mouillée et dure, par endroits elle est un peu plus molle, mais n’empêche pas d’avancer.
Panneau d’avertissement
Vue du Mt. Baker(É-U)
Vue du premier sommet du Mt. Seymour
Lorsque j’arrive au premier sommet, j’ai une vision un peu irréelle. Au bas, dans la vallée je vois des tentes, une dizaine de tentes alignées avec un groupe d’alpinistes qui pratiquent l’escalade de glace, ainsi qu’un groupe de planchistes qui fabriquent une rampe de neige pour faire des figures acrobatiques. Je vous rappelle que nous sommes à moins de 30 minutes du centre-ville de Vancouver, et qu’on joue au golf depuis plusieurs semaines déjà.
Je poursuis mon ascension vers le second sommet, avec les pieds un peu mouillés et la jambe égratignée ayant enfoncé jusqu’à mi-cuisse.
Mon arrivée à 1455 m se fait en 1h48 minutes… voici en quelques images ce qu’on y voit…
Point de démarcation 1455 m
Le roi de la montagne!
Vue vers le Nord Est
Vue vers le Sud-Est avec Deep Cove en contre-bas
Vancouver
Fier! très fier!
Après une vingtaine de minutes de pause, je débute la descente et regrette de ne pas avoir amené un crazy carpet ou des mini skis… Sans guêtres, la neige entre par le haut de mes bottes et je me retrouve rapidement les pieds trempés.
En redescendant, je recroise les planchistes et skieurs que je capte en pleine action.
A certain endroits j’ai envi de m’asseoir et descendre sur les fesses… hors de questions la neige est comme du papier sablé.
Les faits
Distance: 7,1 km
Durée: 3h20 min (pause de 35 minutes)
Altitude: 1455 m
Élévation: 424 m
Difficulté: Intermédiaire
Équipement: pôles, bottes de marche, sac à dos d’un jour
STAWAMUS CHIEF… PLUS QU’UN BLOC DE GRANITE
Stawamus Chief vue de l’entrée de Shannon Falls Park.
Je veux partager avec vous un beau lieu de randonnée. Cet endroit est à environ 15 minutes en voiture de Squamish, soit a Shannon Falls. Stawamus Chief est un gros bloc de granite qui s’élève au dessus de la vallée de Squamish. Ce bloc de granite est le résultat d’une montée de magma qui n’est jamais venu en éruption. L’érosion de milliers d’années à mis au jour ce géant.
On parle d’une randonnée d’un peu moins de 6 KM allez retour (Shannon Falls – Peak 2)
Du stationnement du parc de Shannon Falls, j’ai débuté mon ascension en utilisant le sentier bien baliser menant à la piste de Stawamus.
L’ascension est par endroit périlleuse, et l’utilisation des pôles de marche est selon moi inutile et n’aide en rien la randonnée, en fait a certain endroit elle sont carrément une nuisance.
Sentier de Shannon Falls vers Stawamus
Sentier menant vers le sommet de Stawamus Chief
Lors de l’approche final on se retrouve avec des falaises et des endroits plus risqué ou il faut être très prudents si on ne veut pas s’écorcher genoux et mains sur le granite. Des chaînes et des échelles ont été disposées afin de facilité l’atteinte du sommet… Heureusement.
Échelle mise en place pour passer d’un niveau l’autre.
Arriver a 655m d’altitude voici ce qu’on peut observer.
Vue du Peak 1
Vue de la vallée de Squamish
Je crois que c’est le Black Tusk dans le parc Garibaldi, qqq’un peut me confirmer?
Un autre point de vue sur la vallée
La ville de Squamish
Cette randonnée est selon moi de niveau intermédiaire et nécessite de bonne bottes ou soulier de marche, malgré que j’ai vue quelques personnes en gougounes ou sandales. Ouch les ampoules…
Pour ce qui est de la faire en famille je crois qu’un enfant de 6 ans et plus serait en mesure de le faire. Le support pour bébé est possible par contre sûrement ardu a certains endroit.
J’ai vraiment adoré cette rando et j’espère y retourner pour faire le peak 3 situé a 702 m d’altitude.
Bonne randonnée.
SOUVENIRS…
Il y a maintenant deux ans je quittais pour le sud de la France et débutais une marche de 800 Km quittant St-Jean-Pied-de-Port pour me rendre à St-Jacques de Compostelle en Espagne. J’en avais fait un blogue intituler de Montréal à Compostelle.
[carte: espagnefacile.com]
Je ne m’attendais pas à être inspiré comme Paul de Tarse sur la route de Damas (St-Paul) et trouver solutions à mes interrogations existentielles.
Cette expérience en a été pour moi une de découverte, de dépassement et de belles rencontres.
La saison est commencée à Compostelle et j’aimerais souhaiter aux pèlerins qui débutent leur périple bonne chance, prenez votre temps, et surtout soyez vous même!
Ultreia!
tricheur!? NORMAL…
J’aime bien TED et leurs conférences en ligne.
Je suis tombé par hasard sur cette conférence qui est d’actualité relativement a l’éthique et les codes moraux des individus. Une question de coûts – bénéfices, d’intuitions?!
Bonne écoute!
5 TRUCS POUR REDUIRE LES PERTES DANS LA CHAÎNE D’APPROVISIONNEMENT SELON ABERDEEN GROUP
Voilà quelques jours je suis tombé sur une recherche du group Aberdeen relativement au sujet du Lean manufacturing.
Cette recherche est très intéressante et donne de bons arguments en faveur du Lean et de l’amélioration de processus.
Ce qui ressort de l’étude, pour obtenir les résultats avec le Lean sont les facteurs habituels:
- engagement des exécutifs dans l’amélioration
- compréhension et éducation des employés impliqués dans le changement
- vue d’ensemble des secteurs à améliorer (élimination ou réduction des silos)
- gestion des informations en temps réel et gestion des connaissances
- mise en place des améliorations de façon locale pour ensuite les étendent au reste de l’organisation.
Les 5 trucs d’Aberdeen qui ressortent de l’étude sont les suivants:
- Élaborer des flux d’informations standards de la chaîne d’approvisionnement vers les clients ou manufacturier et vice-versa. Le processus “S&OP” – Sales and opération planning devrait être fait de manière collaborative.
- Établir un flux d’information bidirectionnel entre la chaîne d’approvisionnement et les organisations manufacturière. C’est à dire la mise en place de partage de cédule de fabrication, des prévisions a court, moyen et long terme.
- Déterminer le niveau d’inventaire optimal afin d’assurer une réduction des pertes d’inventaire via l’utilisation de solution de gestion d’inventaire intégrer.
- Inclure la variabilité de la demande et de la production, les niveaux d’inventaire et les délais fournisseurs dans la création des plans de besoin et de demande.
- Développer des approches “Lean” qui permettent de supporter les variations et rendra flexible la gestion entre les fournisseurs et les opérations internes.
La recherche est bien étoffée et les indicateurs de performance pour évaluer la centaine d’entreprise sont selon moi de très bonnes mesures. Le défi pour les entreprises est de pouvoir faire cette collecte de données pour être en mesure de faire le suivi de ces indicateurs de performances.
Le seul bémol de l’étude et lorsqu’on regarde les 5 trucs c’est son coté on mélange tout pour mieux réussir… on y confond réingénierie, bonne pratique d’affaires, Lean, juste à temps et on dit voilà c’est ce qu’il faut…
Je crois sincèrement que le gros élément à se rappeler ce sont les gens qui font la force d’une entreprise, ces talents savent ce qui va et qui ne va pas dans l’entreprise. Ce qui devrait s’y passer ou arrêter de s’y passer… Ces gens là doivent faire confiance et avoir la confiance des gens avec qui ils travaillent.
Je crois sincèrement que Lean, 6 Sigma, Réingénierie ou saveur du mois nécessite une adhésion des utilisateurs…
Qu’en pensez-vous?
FAIRE LE MÉNAGE!
Dernièrement, je fais face à un problème.
Je dois élaborer et planifier la mise en place de l’entrepôt que j’utiliserai dans un projet. Mon équipe doit faire des réceptions et la consolidation d’inventaires sans système de gestion en temps réel et beaucoup d’équipement proviennent de sources différentes. Il semble qu’aucune logique n’a été mise en place lors de l’expédition du matériel.
Je me suis rendu compte que mon équipe avait de la difficulté à démarrer et était découragé par la quantité de travail à faire :
- Mise en place de l’entrepôt actuel,
- réception partiel des commandes de matériel,
- ajout d’items non standards,
- manque d’effectifs.
Ces éléments sont tous des facteurs qui ont un effet sur le moral de mes troupes.
Je serai franc, j’aimerais faire pause et dire a mes clients… nous sommes fermé veuillez repasser plus tard… Malheureusement « The show must go on ».
C’est alors que j’ai pris un peu de temps pour regarder la problématique. J’ai posé quelques questions aux membres de l’équipe afin de voir s’ils avaient des idées de solutions… ils en avaient effectivement :
- Embauche plus de monde
- Demande aux fournisseurs d’envoyer que des commandes complètes
- Etc.
Sachant que nous ne pouvions résoudre tout ça d’un coup. En regardant le problème le plus pressant : l’entrepôt, je leur ai proposé d’utiliser la méthode 5S. Leurs non verbal et leurs yeux de merlan frits m’ont fait réaliser qu’on ne parlait pas le même langage.
Alors voici ce que je leur ai présenté :
5 S : Méthode en 5 étapes
1- Seiri – Sort – Ordonner
2- Seiton – Stabilize – Ranger
3- Seiso – Shine – Dépoussiéré ou Découvrir des anomalies
4- Seiketsu – Standardize – Maintenir ou standardiser
5- Shitsuke – Sustain – Rigueur
1-Seiri
Cette étape consiste à ordonner ou éliminer ce qui n’est pas utile. Par exemple :
- Boîte vide,
- Pellicule plastique inutile
- Palette vide,
- Équipement désuet,
- Équipement défectueux
Nous avons réussi à éliminer 10 palettes et mis au rebut l’équivalent d’un contenant de 30 litres de pellicule plastique et récupéré plus d’une vingtaine de boîtes vides. Pour ce qui est des équipements défectueux nous les avons mis de coté afin de voir avec les fournisseurs pour les faire réparer ou remplacer.
2- Seiton
Cette étape consiste à ranger ou à faire le ménage de ce qui est inutile.
Dans notre cas, il s’agit de consolider les équipements et leur donner une identité, temporaire, ou une location au sein de l’entrepôt.
S’assurer aussi que les numéros d’articles (SKU) sont tous définis dans le système.
Nous avons consolidé une vingtaine de palettes et ajouté une trentaine de numéros d’article au système actuel à un catalogue qui en contient au-delà de trois cents
3 – Seiso
La découverte d’anomalies, nous a permis d’identifier un item qui ne nous appartenait pas et qui devait être retourné au fournisseur.
4 – Seiketsu
La mise en évidence a été simple, nous avons regroupé les équipements par type de services et type de technologie.
Nous avons aussi élaboré des processus d’affaires permettant de suivre les différentes étapes
5- Shitsuke
Maintenant, il faudra mettre de la rigueur et poursuivre le bon travail.
Souhaitez-moi bonne chance!
À vous maintenant d’utiliser la méthode 5S! Ça fonctionne!
photo: http://www.lean.state.mn.us/