Archive for the ‘Leadership’ Category

Ou est Goleman…ou reflexion de fin de soirée à Vancouver

En 1999 j’entendais parler pour une première fois de l’intelligence émotionelle dans un cours de leadership par l’action.
Nous avions fait la lecture du livre de Daniel Goleman.
Si je me souviens bien, on faisait l’éloge des gens qui avait un haut quotient d’ Intelligence Emotionelle (IE) versus le quotient intelectuel (IQ). Il semblait alors que les meilleurs leaders étaient ceux qui avait un tres fort quotient IE. Par leur empathie et leur facilité d’être proche de leurs émotions et celle de leurs troupe ces leaders obtenaient de meilleurs résultats de ceux-ci.

Qu’en est-il aujourd’hui? 12 ans après…
Sincèrement, je ne sais pas trop. J’ai eu d’autre formations en leadership. On en a parlé que très peu ou pas du tout… On parle beaucoup plus de leadership from within, de ce qui nous compose. Du “Secret”, de se donner des objectifs pour les atteindre. De demeurer positif, etc.
Etait-ce une mode?

Je ne doute pas de la vertu de l’IE j’essai de l’appliquer à tout les jours. Par contre je me rends compte dans certain cas ca devient au plus fort la poche, ou l’utilisation de la theorie des jeux serait plus appropriée. Par exemple, ton partenaire ne coopère pas, alors tu vas lui laisse savoir que ça t’affecte émotionellemt. S’il n’est pas d’accord il te laissera savoir… Est-ce qu’on ne tombe pas alors dans un cercle vicieux? Une espèce de melting pot mélodramatique d’émotions?
On arrête ça comment? Est-ce qu’on tombe alors dans une gestion par consensus?
Ces questions je les avais lors de mon cours en 99, j’ai tenté de trouver une réponse… Comme vous pouvez le constater je ne l’ai pas trouvé.
Je serai a Montréal pour quelque jours, je compte bien relire Goleman. Peut-etre que je trouverai des éléments de reponses cette fois-ci.

Je vous tiens au courant

M-à-J: au lieu de relire le livre l’intelligence emotionnelle, je m’attaque à l’intelligence émotionnelle-2 de Goleman… Curieusement en ouverture de son livre il mentionne que certaines personnes ont mal compris le 1er.

LA NEUROSCIENCE AU SERVICE D’UNE MEILLEURE GESTION?!?

Lors d’un de mes derniers voyages, j’ai mis la main sur un magazine nommé strategy + business. Je ne connaissais pas cette publication et je dois dire que les articles sont très intéressants.

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Le thème du magazine était “The Talent Opportunity”.

Un des articles qui m’a beaucoup intéressé est celui de David Rock dont le titre est Managing with the Brain in Mind.

Dans son article, Rock débute par présenter des études qui démontrent que le cerveau humain est un être social avant tout et lorsqu’il est rejeté ou qu’il fait face à de nouveaux éléments il réagira à cette “menace ou récompense” différemment. 

De plus, il semble  que la hiérarchie des besoins d’Abraham Maslow  soit à revoir. En effet, Maslow place la reconnaissance et l’appartenance sociale au centre de sa pyramide, alors que des études démontrent que le cerveau assimile les besoins sociaux avec la survie, par exemple, avoir faim ou être ostracisé active des réponses neuronales similaires.

De plus, comme le mentionne l’un des chercheurs qu’il a interviewé le cerveau humain lorsqu’il est au repos implique une réflexion sur soi et sur les autres.

Ne me dites pas qu’il ne vous est pas arrivé de vous dire “j’aurais donc dû dire ça” ou de réfléchir à ce que l’autre vous a fait.

Selon lui, les réactions du cerveau face aux “menaces et récompenses” obligent  les gestionnaires à revoir leurs approche pour obtenir le meilleur de leur employés.

Je dois avouer que c’est là que son article devient intéressant.

Il semble que les recherches sur la nature sociale du cerveau donne une autre pièce au ce casse-tête. Il semble que cinq qualités particulières, permettent aux employés et cadres d’entreprises de minimiser la réponse à la menace et  de permettre une réaction de récompense. Ces cinq qualités sont le statut social, la certitude, l’autonomie, l’affinité et l’équité. En anglais l’auteur leur donne l’acronyme

SCARF – pour status, certainty, autonomy, relatedness, and fairness.

Pour l’auteur, ces qualités aideront à prévenir l’exposition à un dysfonctionnement organisationnel. Dans son article il donne des exemples sur chacune des qualités.

En résumé: clip_image001

Statut

Nous somme biologiquement programmé pour prendre soin de notre statut, car il favorise notre instinct de survie. C’est pourquoi en comprenant le statut comme un élément clé de gestion, il peut aider les gestionnaires à éviter des pratiques non productives.

Certitude

L’incertitude cause une tension, un chaos chez les individus c’est ce qui fait que dans certains cas des gens perdent leur moyenne face à des changements, car ils ne savent pas ce qui les attend.

C’est pourquoi, selon l’auteur, que les gestionnaires doivent créer une perception de certitude afin de développer une confiance et d’avoir des gens dédier. Partager les plans d’affaires, les stratégies, les raisons pour ces changements sont des moyens d’augmenter  la confiance des individus.

Autonomie

Tant et aussi longtemps un employé peut prendre ses propres décisions sans avoir trop de supervision et que son stress reste en control alors tout vas bien. S’il sent une menace alors c’est là que ca déraille.

L’auteur propose donc que le gestionnaire offre une latitude dans les choix que feront ses employés. Que ceux ci participe à l’organisation de leur travail diminue le niveau de stress de l’employé.

Affinité

Une équipe efficace doit partager des affinités. Il est donc important comme gestionnaire de choisir les membres afin d’éviter les dysfonctionnements. Établir une relation de confiance ne peut être forcé ni contraindre la bonne volonté des gens. Les relations se développent avec le temps et grâce à des interactions répétées.

Équité

Dans une organisation la perception d’iniquité crée un environnement dans laquelle la confiance et la collaboration ne peuvent survivre.  On suggère, encore une fois, d’être transparent et de partager l’information lorsqu’elle est disponible.

Enfin, ce que je retiens de cet article.

Le cerveau réagit négativement aux menaces et comme gestionnaire chaque action ou geste posé feront des gens heureux et d’autres insatisfaits. C’est évident!

Par contre ce qui l’est moins c’est comment les gens relient leur satisfaction à leurs relations interpersonnelles. Ce n’est pas qu’une relation d’affaires. Si on veut être heureux dans notre emploi notre cerveau doit être bien.

Combien de fois vous êtes vous fait dire:

C’est pour toi que je le fait!

Ou encore entendue dire…

“Tiens, tiens, nous n’avons pas d’augmentation, mais le CEO lui a passé GO et récolté son boni de x millions!”

Humm… je me demande si ce n’est pas pour ça qu’on parle alors d’état d’âmes.

Je crois qu’effectivement ces états d’âmes peuvent aider ou nuire aux succès d’une entreprise.

Écoutons notre cerveau, il nous parle.

LE CHEF D’ORCHESTRE…

J’ai trouvé ce petit vidéo intéressant. Pour moi un chef d’orchestre est quelqu’un de fascinant. Il transmet par ses gestes et son non verbal, sa passion de la musique et ce à tout un groupe de musicien tout aussi passioné que lui, qui livre la marchandise à chaque prestation.

N’est-ce pas le but de tout bon leader?

 

Gestionnaire Héroïque ou gestionnaire irritant?

 

Avez vous dans votre entourage un collègue Supe-Héros? du type Superman, Mc Gyver? qui pour lui les situations désespérante (pas désespéré) semblent être son mode d’opération?

Avez-vous l’impression que votre organisation fonctionne grâce à ces super-héros?

Avez-vous l’impression que ces gestionnaires seront prêt à tout pour atteindre leur fin?

Voyez-vous votre responsable des communications, lors d’entrevues aux médias défendre ces politiques douteuses de gestions héroïque et d’avoir honte d’entendre les réponses fournies?

Est-ce que votre organisation récompense ce genre de gestionnaires?

Je vous entends répondre avec une certaine réserve:

OUI!!

C’est vrai, j’en conviens y a rien de vraiment excitant quand tout tourne dans l’huile. Par exemple  quand une commande passé par un client est standard, entre dans les temps de livraison standard et qu’elle est installé de façon standard et qu’en plus il a payé le prix standard pour le produit standard.

C’est beaucoup plus intéressant d’entendre le directeur de la santé publique ne pas être capable de nous dire à quelle date exactement le vaccin contre le H1N1 sera prêt, et qu’en plus il en ajoute en nous disant au combien il est important de se faire vacciner et démarre une polémique dans les médias sur pourquoi se faire ou ne pas se faire vacciner… M. le directeur on veut une date! pas compliquer on arrête les mélodrames et donner nous une date! à partir de la Bibi fera son choix… Je m’égare! En fait pas tant que ça, pensez-y… s’il nous avait fourni une date, on n’aurait tous pu prendre rendez-vous avec nos médecins ou mieux, on aurait pu planifier les endroits ou les gens pourrait recevoir le vaccin! Ça s’appelle planifier ça M. le Directeur!

Ça met du piquant dans votre emploie quand le super héros (S.H) se pointe et te dit:

S.H. :- Ou est ma commande? 

Vous: – Heu?! ta commande passé hier?

S.H: – Non celle d’il y a plusieurs semaines!

Vous: – Attend!? (disque dur de l’ordi tourne, loggue dans le système de commande)

S.H: – C’est long!

Vous: (lève les yeux au ciel) – Ok! voilà la seul commande est pour l’item widget234 que tu as passé vendredi dernier c’est ca?

S.H: – Euh!? oui c’est ça! (vendredi dernier…oups)

Vous: – Tu sais Clark, comme je te disais dans mon courriel te confirmant la prise de commande ce fournisseur a un délai de livraison de 3 semaines en moyenne. 2 semaines de production et une semaine pour que le matériel arrive du Mexique.

S.H: C’est inacceptables!! (hurle-t-il) monte ça plus haut!

Vous: Que crois-tu que j’ai fait!

S.H: Je vais monter ça plus haut!

Vous: Hey Clark! depuis quand savais-tu que tu avais besoin de ces items?

S.H: 6 semaines

Vous: – tu n’as pas eu envie de passer ta commande a ce moment là? ou nous fournir ta prévision? on aurait pu prévenir le fournisseur!

S.H: (yeux de merlan frit) Ce n’est pas le point, le point c’est que j’ai besoin du matériel!

Vous: change ton plan…

Notre ami le super héros va mettre son costume de super-héros:

  • faire des appels, envoyer des courriels en copiant le plus de monde possible afin de démontrer comment ses efforts héroïques ont portés fruits.
  • Il dramatisera la situation en impliquant le nom de son clients et l’importance de son projet.
  • mettra l’emphase sur le présent
  • essaiera de faire des ententes juteuses ou secrète (tiens ça me rappelle des candidats à la mairie de Montréal)
  • criera sur tout les toit comment il est important

Et comble de malheur, votre fournisseur réussira à le calmer en coupant une journée sur le délai de livraison… cette journée que lui aurait utiliser pour être le héros dans son entreprise.

Irritant n’est-ce pas?

Vous me dites:

Hugues comment faire pour arrêter ça?

Malheureusement, je n’ai pas encore trouver la Kryptonite…

Selon moi tant et aussi longtemps que l’organisation dans laquelle vous êtes continuera de reconnaître ces super héros comme les gens les plus importants de l’organisation, vous vivrez cette situation.

Par contre,j’ai toutefois expérimenter le processus AIA! (comme dans Batman, les Pouf! plaf! pow!):

  1. Apprentissage: Tu te fais prendre une fois
  2. Identification: Tu identifies le super héros
  3. Action: Tu valides avec lui ses besoins à toute les semaines (ou a une fréquence plus élevé si nécessaire)

Je vous assure qu’en faisant ça vous venez de couper les ailes à notre ami le super héros. Vous êtes en train de le guider dans une meilleure planification de ses besoins… encore une fois “ça s’appelle planifier ça M. le Directeur!”

 

Inspiration du moment:

Masters Of Barely Anything?

Henry Mintzberg on heroic managers

IN THE NEWS…

Oh là là là… ça fait un bout de temps que je n’ai pas écrit un article…Je serai franc, l’approche des Jeux et le boulot, l’entraînement au marathon et la vie de famille m’ont occupé beaucoup.

Je prends un peu de temps pour partager avec vous une bonne nouvelle.

Vous vous souvenez peut-être de l’article paru dans le magazine Gestion & Logistique à mon sujet. (http://hugueshenault.blogspot.com/2008/09/in-news.html). J’ai reçu un appel de M.Cloutier, rédacteur en chef du magazine,  qui m’annonçait ma mise en candidature pour  l’obtention du prix du Logisticien de l’année remis par le magazine Gestion & Logistique et le Groupe Bomart. Ce prix souligne le travail accompli par les logisticiens, professionnels qui travaillent trop souvent dans l’ombre même s’ils occupent un rôle pourtant crucial dans l’optimisation du rendement et de la croissance d’une entreprise.

Parmi les critères de sélection, le candidat idéal :

  • Doit être un passionné de la logistique;
  • Doit avoir une vision de la perspective logistique au sein de son organisation;
  • Est socialement impliqué dans son milieu;
  • Est un bon leader et s’implique personnellement dans la réalisation de projets;
  • A démontré qu’il est en mesure de poser le bon diagnostic et d’effectuer le bon choix de solutions.

DSC_0088_3 Dans l’ordre habituel: MM. Jean-Pierre Ménard (CAC), Hugues Hénault (lauréat) et Éric Cloutier (Groupe Bomart) – Photo : Jules Talbot
Courtoisie de la Corporation des approvisionneurs du Québec

:

La remise du prix a eu lieu le 24 septembre dernier dans lors de la conférence de la Corporation des approvisionneurs du Québec. Cet événement a eu lieu à St-Hyacinthe.

Il y avait 8 candidats à évaluer et les jurés m’ont sélectionné à titre de Logisticien de l’année.

Je suis honoré d’avoir reçu cette distinction provenant de mes pairs et je remercie sincèrement le magazine Gestion & Logistique de m’avoir permis de participer à cet honneur.

ACTE DE FOI

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Je sais, j’ai été négligeant. Je n’ai pas écrit depuis longtemps. Les sujets ont été nombreux:

  • achat du Canadiens par les Molson et Bell.
  • le retour de Tim Horton au Canada
  • la St-Jean Baptiste vécue sur la côte ouest
  • l’ouverture de l’entrepôt…

Des sujets tellement palpitant que tout a été dit…

Je m’excuse donc de ne pas avoir été présent ces dernières semaines…

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Ma chronique d’aujourd’hui porte sur l’Acte de foi. Je ne parle pas de la prière de l’Église Catholique. C’est un ami avec qui j’ai fait de la randonnée ce lundi qui m’a fait réfléchir à ce sujet…

Je parle du phénomène par lequel on fait confiance sans trop savoir pourquoi. Que tout est fondamentalement honnête.

Je m’explique.

Un pont, un viaduc: vous ne vous questionnez pas à savoir s’il est solide ou s’il vous tomberas dessus.

Un médecin: vous ne le soupçonnez pas d’avoir consommé de la drogue avant votre chirurgie.

L’employé de restaurant: vous vous dites qu’il s’est bien lavé les mains avant de vous servir votre café.

Vous comprenez le principe?

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Je reviens donc à la randonnée. Nous somme quatre copains de travail qui désirent monter le Ground. 

Un d’entre eux, homme fin quarantaine, qui aime beaucoup Vancouver. Décide, comme beaucoup de gens, d’essayer la montée du Grouse Grind.   C’est parti!

Il débute l’ascension 10 minutes avant nous, confiant qu’il est en mesure de faire la randonnée. (10 minutes parce que j’étais un peu en retard)

Sa perception de la randonnée provient de commentaires de gens disant que c’est difficile ou  disant qu’il ne réussirait pas.

Je débute ma randonnée et le rattrape une quinzaine de minutes plus tard… il est là assis sur une souche et attends. Il dit:

Je ne peux pas… I’m done! je redescends

Je ne serai jamais capable!

C’est à ce moment là que son acte de foi envers lui-même a pris le bord.

  • Il n’était pas réaliste de s’attaquer à cette randonnée?
  • sa condition physique l’en empêchait?

des pensées qui lui ont surement traversé l’esprit et je reste poli.

J’ai laissé les deux autres copains poursuivre leur chemin et je suis resté avec lui.

Je lui ai demandé quel était son but?

Il voulait monter le Grouse, vivant!… j’ai dit OK! let’s do it together!

Ses yeux sont devenus comme des billes… Il pouvait dire non et redescendre et attendre 1 heure dans la voiture ou marcher devant moi et prendre un peu plus d’une heure à son rythme. Il a décider qu’il pouvait le faire.

Mon acte de foi envers ses capacités devenait la sienne, s’il avait dit non je retourne, j’aurais été déçu. Il est capable de mettre un pied devant l’autre et de recommencer pour les 900 m restant.

Il a réussi en 1h45 minutes. J’ai attendu. Je l’ai encouragé. Il l’a fait à son rythme.

Il était heureux et fiers et je l’étais aussi pour lui!

Son acte de foi a été récompensé et la mienne envers lui aussi!

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Ce qui me frappe dans toute cette réflexion est lorsqu’on se retrouve face a quelqu’un ou quelques choses qui s’écrase ou qui semble malhonnête on dit qu’il est de mauvaise foi et on est déçu.

Coïncidence? je ne crois pas.

Enfin, je ne deviendrai pas paranoïaque pour autant. L’acte de foi, nous réserve de bonnes et de mauvaises surprises.

C’est la vie! Alléluia!

P.S: Bonne fête Canada!

BIG PICTURE…

Dernièrement, un consultant me reprochait d’être sarcastique et de ne pas avoir une vue d’ensemble, la big picture… C’est rigolo provenant de quelqu’un qui n’a interagi avec moi que de façon ponctuel et qui n‘a aucune idée de ce que je fais de mes journées. Entre vous et moi je pourrais être sur un 18 trous et courir un marathon, ils ne le sauraient pas.

Pour ceux qui me connaissent bien, savent que mon professionnalisme et mon sens du travail bien fait m’amène à me lever la matin et me rendre au travail.
Écrire cet article est sans doute donner trop d’importance à ses commentaires. Par contre, il me donne un bon moyen de faire une introspection rapide sur les actions entreprises ces dernières semaines.

Le big picture
Tout d’abord, qu’est-ce qu’il y a dans ce big picture? Une fin de projet, un démantèlement des infrastructures et un redéploiement. Des gens qui perdront sûrement leur emploi et un consultant sans emploi…

Ce que mon ami le grand consultant oublie c’est que dans le big picture, c’est moi qui a élaboré le plan de la chaîne d’approvisionnement. Que ce plan suit son cour et que je peux justement respirer être créatifs, proactif et non réactif.

 
J’ai l’impression que mon ami le consultant s’assoit sur une montagne seul et soudainement comme St-Paul il est illuminé, et qu‘il voit tout… Ce qu’il entends surement ces jours-ci c’est le bruit du vent entre ses deux oreilles.

Voici ce que je lui suggère:
A moins d’être Dieu, ce n’est pas parce que tu es assis au sommet de la montagne que tu vois ce qui se passe en bas … Ta big picture est déformée, elle est trop petite. Ça te prends soit un télescope, soit des jumelles ou bien tu descends pour voir d’un peu plus près. Il y a aussi l’option de téléphoner à quelqu’un en bas…cette dernière biaisera en partie la picture car se sera sa big picture à lui. Descendre devient selon moi l’option et permet de voir quels sont les éléments qui doivent être regarder pour avoir une meilleure idée des détails de notre picture.

Ensuite tu remontes un peu et tu regardes ce que ces détails apporte dans l’ensemble de ta big picture, tu redescends ailleurs et tu refais le même stratagème. Après avoir vu toute la picture, tu remontes et tu peux alors avoir une vu d’ensemble réaliste en ligne avec ce qui se passe vraiment dans la ville.

 

Sarcastique moi?

Pour ce qui est du sarcasme, je serai franc je ne sais même pas ce que ça veut dire… Alors allons voir la définition.

Sarcasme, nom masculin
Sens Moquerie ironique et méchante. Synonyme ironie Anglais sarcasm

Ça ne m’aide pas beaucoup plus, je me moque peut-être, lorsque professionnellement je démontre par des faits qu’une décision prise est absurde?
Curieusement pour moi cette attitude est directement en ligne avec celle de l’entreprise soit de «challenger le statut quo»

Ironie maintenant , nom féminin
Sens Raillerie qui consiste à dire le contraire de ce que l’on souhaite faire entendre.

Malheureusement pour lui, ce n’est pas de l’ironie que je fais, je le dis directement…. Peut-être faut-il que je sois ironique, alors le message serait mieux ficelé!?

Je sais, je n’ai pas la langue dans ma poche et j’ai tendance à appeler un chat un chat et non pas félin de petite taille, au pelage soyeux, généralement domestique. Ce que j’apprend des commentaires de mon ami consultant c’est qu’il est sensible et que je devrai dorénavant utilisé des approches soyeuses pour passer mes messages (c’est ça du sarcasme?)

Enfin, je vous laisse avec mon ami Dilbert, je crois bien que mon consultant est comme Dogbert, il prend ce qu’il veut et l’utilise comme il veut…

 

 

Vous savez que finalement cet article lui donne peu d’importance, par contre il me donne  à moi une meilleure vue d’ensemble de ce consultant (son big picture)

FAIRE LE MÉNAGE!

Dernièrement, je fais face à un problème.

Je dois élaborer et planifier la mise en place de l’entrepôt que j’utiliserai dans un projet. Mon équipe doit faire des réceptions et la consolidation d’inventaires sans système de gestion en temps réel et beaucoup d’équipement proviennent de sources différentes. Il semble qu’aucune logique n’a été mise en place lors de l’expédition du matériel.

Je me suis rendu compte que mon équipe avait de la difficulté à démarrer et était découragé par la quantité de travail à faire :

  • Mise en place de l’entrepôt actuel,
  • réception partiel des commandes de matériel,
  • ajout d’items non standards,
  • manque d’effectifs.

Ces éléments sont tous des facteurs qui ont un effet sur le moral de mes troupes.

Je serai franc, j’aimerais faire pause et dire a mes clients… nous sommes fermé veuillez repasser plus tard… Malheureusement « The show must go on ».

C’est alors que j’ai pris un peu de temps pour regarder la problématique. J’ai posé quelques questions aux membres de l’équipe afin de voir s’ils avaient des idées de solutions… ils en avaient effectivement :

  • Embauche plus de monde
  • Demande aux fournisseurs d’envoyer que des commandes complètes
  • Etc.

Sachant que nous ne pouvions résoudre tout ça d’un coup. En regardant le problème le plus pressant : l’entrepôt, je leur ai proposé d’utiliser la méthode 5S. Leurs non verbal et leurs yeux de merlan frits m’ont fait réaliser qu’on ne parlait pas le même langage.

Alors voici ce que je leur ai présenté :

5 S : Méthode en 5 étapes

1- Seiri – Sort – Ordonner

2- Seiton – Stabilize – Ranger

3- Seiso – Shine – Dépoussiéré ou Découvrir des anomalies

4- Seiketsu – Standardize – Maintenir ou standardiser

5- Shitsuke – Sustain – Rigueur

 

photo: tpfeurope.com

1-Seiri

Cette étape consiste à ordonner ou éliminer ce qui n’est pas utile. Par exemple :

  • Boîte vide,
  • Pellicule plastique inutile
  • Palette vide,
  • Équipement désuet,
  • Équipement défectueux

Nous avons réussi à éliminer 10 palettes et mis au rebut l’équivalent d’un contenant de 30 litres de pellicule plastique et récupéré plus d’une vingtaine de boîtes vides. Pour ce qui est des équipements défectueux nous les avons mis de coté afin de voir avec les fournisseurs pour les faire réparer ou remplacer.

2- Seiton

Cette étape consiste à ranger ou à faire le ménage de ce qui est inutile.

Dans notre cas, il s’agit de consolider les équipements et leur donner une identité, temporaire, ou une location au sein de l’entrepôt.

S’assurer aussi que les numéros d’articles (SKU) sont tous définis dans le système.

Nous avons consolidé une vingtaine de palettes et ajouté une trentaine de numéros d’article au système actuel à un catalogue qui en contient au-delà de trois cents

3 – Seiso

La découverte d’anomalies, nous a permis d’identifier un item qui ne nous appartenait pas et qui devait être retourné au fournisseur.

4 – Seiketsu

La mise en évidence a été simple, nous avons regroupé les équipements par type de services et type de technologie.

Nous avons aussi élaboré des processus d’affaires permettant de suivre les différentes étapes

5- Shitsuke

Maintenant, il faudra mettre de la rigueur et poursuivre le bon travail.

Souhaitez-moi bonne chance!

À vous maintenant d’utiliser la méthode 5S! Ça fonctionne!

 

photo: http://www.lean.state.mn.us/

ma note sur le bulletin loblaw…

Une amie Facebook plaçait le lien de l’article de Cyberpresse “Loblaw dit au revoir à une centaine de petits producteurs québécois” sur son profil. (Merci à la blonde amie)

J’ai pris le temps de lire cet article dans la salle d’attente à l’hôpital… et je suis abasourdi par cette nouvelle qui selon moi arrive à un drôle de moment.

L’article, de Stéphanie Bérubé nous apprend que Loblaw a décidé d’éliminer 500 fournisseurs/producteurs, dont une centaine au Québec. On donne comme raison la performance de ces derniers.

Je ne peux commenter ces faits n’ayant pas vu les résultats de cette performance.

Ce que je peux affirmer par contre, c’est que cette décision fait partie des bonnes pratiques d’affaires enseignées dans les cours de gestion des opérations… Je donne donc un A pour le cours Gestion des Fournisseurs 101.

D’un autre côté, ils obtiennent la côte F pour les cours Flexibilité 201, Fraîcheur 303, Écologie 505 et enfin Besoin Client 202.

Je m’explique…

Flexibilité 201 :

Loblaw avait, grâce à ces fournisseurs-producteurs, (à performance discutable), accès à un produit local, frais et disponible près de leurs points de vente. Ces producteurs pouvaient compenser lors des ruptures de stock causées par le manque de ce même produit offert par un plus gros fournisseur. En plus, le client voit alors la volonté de Loblaw d’obtenir les produits localement.

Note : F – Rupture de stock = Client insatisfait; client va chez le compétiteur, qui fournit les sacs d’épicerie; manque d’ouverture envers la communauté locale.

Fraîcheur 303 :

L’article semble dire que ces producteurs livraient eux-mêmes la marchandise aux magasins sans passer par le centre de distribution. Ce qui veut dire que Loblaw ne payait pas les coûts de transport de l’entrepôt vers les magasins, et que les coûts de consolidation au centre de distribution étaient inexistants.

Cette décision de Loblaw impose des délais supplémentaires pour des produits qui ont une date limite de fraîcheur parfois très courte; on allonge le cycle « production –dollars ». La fraîcheur du produit est diminuée et le risque de pertes est augmenté. Comme le dit l’adage, le temps c’est de l’argent.

Note : F – Fraîcheur diminuée; coûts de transport et de gestion à la hausse; prix de vente potentiellement augmenté pour absorber ces coûts; potentiellement, l’action de T.L baisse; les actionnaires sont insatisfaits de la performance, etc.

Écologie 505

L’annonce de cette décision ne pouvait arriver plus mal dans le contexte actuel. On voit qu’il y a un manque flagrant du côté communications chez Loblaw.

Loblaw vient de décider de faire payer les clients pour leurs sacs d’épicerie en disant que c’est une décision écologique. J’applaudis cette initiative mais soyons francs cette décision est selon moi aussi et surtout une décision économique.

Voici une analyse rapide et non scientifique qui en dit long…

Supposons que nous sommes 1 millions de personnes par an à acheter chez Loblaw et que nous prenons 2 sacs chacun pour notre épicerie, on utilise donc un total de 2 millions de sacs, à 0,05 $ chacun, on sauve 100 000 $ par an. 

Pas mal comme économie dans un domaine où la marge de profit est mince.

Je sais mon calcul n’est pas écolo, par contre il est bien réel et démontre qu’être écolo, c’est payant…

Pour vous mes amis écolo, avez-vous pensé à la quantité de gaz à effet de serre que Loblaw impose ? L’impact du transport entre le champ, le centre de distribution et le supermarché vient d’être augmenté considérablement. Est-ce que l’initiative des sacs couvre cette réalité? Sincèrement, je ne crois pas.

Enfin le gaspillage de denrées causera un problème de rebuts qui devront être gérés et payés par quelqu’un… Qui ? Vous et moi !

Pour toutes ces raisons, je donne un F

Besoin Clients 202 :

Lorsque la porte parole de Loblaw, Josée Bédard, dit dans l’article

«Nos tablettes ne sont pas élastiques et nous voulons faire de la place pour de nouveaux produits innovateurs»,

«Nos tablettes ne sont pas élastiques et nous voulons faire de la place pour de nouveaux produits innovateurs»,

Comme client, je ne comprends pas : Que voulez-vous mettre à la place des fraises ?

Des produits innovateurs ? Comme quoi ? Des litchis du Lichtenstein ?

Je ne sais pas pour vous, mais moi je veux des produits frais, je ne veux pas payer 5 $ mon casseau de fraises pourries… C’est ça le besoin du client !

En plus, avec toute la mode BIO, voilà une bonne occasion de démarrer la mode « achète de ton voisin l’agriculteur, c’est écolo et c’est bon. »

Je sais, je suis sévère. Est-ce que les autres épiciers sont mieux ? Je ne sais pas. Ce que je sais, c’est que Loblaw vient d’éliminer des fournisseurs pour augmenter son pouvoir de négociation avec certains  (réduction de prix sur volume, etc), par contre, de l’autre coté, ils augmentent leurs coûts de transport, réduisent la fraîcheur, ce qui risque de faire augmenter le prix de certains produits et diminuer la satisfaction de la clientèle.

L’avenir nous le dira.

Ce qui est certain, c’est que de mon coté j’irai plus souvent au marché ou directement chez le cultivateur.

 

les “Lacheux”

Vous avez déjà fait face a des lacheux (ou slackers)?

Ça m’est arrivé plus souvent qu’à mon tour, comme consultant,  de me retrouver avec une équipe de travail peu performante qui était souvent considéré comme les individus  “non-performants” dans leur département respectif.

Ce petit vidéo de Leila Bulling-Towne est intéressant et donne des trucs que j’utilise pour m’assurer que ces ressources sont toujours en ligne avec le but de notre projet.

Ce que j’ajouterais si vous le pouvez comme truc, c’est de jouer franc jeu avec la ressource et de lui dire que vos attentes sont élevées. J’utilise dans certain cas un “contrat” ou une entente entre nous afin que nous partions tous les deux sur la même base et que les buts à atteindre sont clairs entre nous et ne laisse pas de place a l’interprétation ou la confusion.

Voilà une approche pour gérer ce qui peut sembler être des lacheux!

Des idées à partager?

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