Pensez-y…

Je viens de retomber sur un exercice qui a été fait lors  2008 APICS International Conference & Expo World Café.  On commençait à entendre des échos de la crise économique et de ses impacts sur notre économie.

Lorsqu’on regarde ce vidéo j’ai l’impression que la crise aura peut-être un effet catalyseur sur les faits qui y sont présentés. Inquiétant? peut-être.

Je ne détiens pas la vérité et je suis loin de me prétendre spécialiste en économie ou en géopolitique. Par contre, je me lance avec mon opinion de la situation.

La présentation débute en posant la question

Reconnaîtrez vous le monde de demain?

En septembre 2008,  les 10 économies les plus importantes , selon APICS et lIMF, étaient les suivantes:

  1. États-Unis
  2. Japon
  3. Allemagne
  4. Chine
  5. Royaume-Unie
  6. France
  7. Italie
  8. Espagne
  9. Canada
  10. Brésil

On y mentionne que d’ici 2025 la Chine pourrait se retrouver en première position et que les manufacturiers américain auront perdu près de 10% de leur part de marché global. Le Brésil pourrait se retrouver deuxième ou troisième d’ici 2036. Enfin que les pays émergents compteront pour 50% de l’économie totale d’ici 2025.

Un fait intéressant selon moi est la statistique relativement au pourcentage des manufacturiers sondés qui indique que 80% d’entre eux ont de la difficulté à trouver de la main-d’œuvre qualifiée. On y fait alors un lien de cause à effet en disant que l’impartition continuera.

Je suis partiellement d’accord avec cette affirmation,  mais parlons-nous d’impartition lorsque la compagnie qui fait le travail est détenue en grande partie par la compagnie qui fait affaire avec elle? Je crois que nous parlons ici de mondialisation des ressources. Par extension une mondialisation de la chaîne d’approvisionnement de ces entreprises, que de boulot pour quelqu’un comme moi! 

Je suis d’accord avec  APICS, que la flexibilité de la chaîne d’approvisionnement deviendra une stratégie clé afin d’améliorer la qualité des produits et l’expérience client. Pour y arriver dans un contexte mondial il faudra que les pays et leur stratégie économique  évitent le protectionnisme qui aura pour effet, selon moi, de poursuivre cette crise à plus ou moins long terme et on aurait alors sur les bras une crise de ressources pour redémarrer cette économie.

Quels sont les solutions?

Encore une fois, je le répète, je n’ai pas la vérité ou la solution miracle, mais voici ce que je pense en quelques points:

  • Ouverture: Il faut s’ouvrir, s’ouvrir au monde… le comprendre
  • Compréhension: Comprendre les risques de la mondialisation sur mes opérations… par exemple quand la Chine éternue, quel sera l’effet sur le prix de production de mon jambon (une hyperbole, vous l’aurez constaté)
  • Éducation: Éduquer les gens au fait que la terre se  rapetisse par les technologies. L’Union Européenne en est un bon exemple. Ils ont réussi par l’éducation à unir leurs destinés alors que voilà moins de 100 ans ces pays étaient en guerre.
  • Équité: Reconnaître la valeur des gens, peu importe le sexe, l’origine, la religion. Nous avons tous  des talents et notre culture devient une force pour  permettre au monde d’avancer.

Enfin crise ou pas les faits demeurent. Les entreprises devront s’adapter. Selon moi, l’innovation est l’élément essentiel pour le développement et la croissance des entreprises et de l’économie mondiale. La chaîne d’approvisionnement deviendra un élément encore plus critique dans les prochains mois pour ces entreprises.

Chers collègues sortez  de l’ombre car comme le dit Jean Monnet:

Les hommes n’acceptent le changement que dans la nécessité et ils ne voient la nécessité que dans la crise.

Votre expertise est aujourd’hui nécessaire!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo: Musée Rodin

2 Responses to “Pensez-y…”

  • Evelyne:

    Dans une période où les différents paliers gouvernementaux multiplient les annonces d’investissement dans les infrastructures, je crois qu’il ne faudrait pas oublier qu’il n’y a pas que les ponts, les routes ou les hôpitaux qui assureront une croissance à long terme de notre économie et notre concurrence mondiale.

    Tel que cela a été mentionné dans votre édito, M. l’ingénieur, il faut aussi investir dans les idées. Je peux me tromper, mais il me semble que nous entendons que trop rarement des annonces d’investissements (subventions, prêts à long terme) dirigés vers les petites et grandes entreprises pour leur donner un coup de main dans la modernisation et l’innovation de leurs processus de production.

    Des fois il n’est pas nécessaire de voir les fruits d’un investissement public sur le champ pour que celui-ci soit profitable sur le long terme. Quoique politiquement c’est une autre histoire…

  • Hugues G. Hénault:

    Evelyne, je suis entièrement d’accord avec votre point de vue…

    Nos idées sont importantes…

    a voir comment politiquement ca passera…

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